Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet que je ne connaissais même pas il y a encore quelques semaines : l’état d’esprit minimaliste. Je l’ai découvert en lisant le livre « The Minimalist Mindset » de Danny Dover.
Je pense que ça peut être intéressant de vous le partager parce que ça peut permettre de faire le tri dans sa vie et dans sa tête entre les choses qui sont vraiment utiles et celles qui ne le sont pas. Ça permet de faire le point, pour se détacher des choses futiles et se concentrer sur ce qui compte vraiment pour nous. Et en conséquence, ça permet de gagner du temps et de l’argent.
Comprendre le but de l’état d’esprit minimaliste
Pour comprendre l’état d’esprit minimaliste, il faut commencer par réaliser que l’homme, tout au long de son évolution, a dû s’adapter au manque et au conflit pour survivre. Et c’est ce qui a conditionné les désirs de l’homme moderne d’avoir de l’abondance et de la sécurité.
D’ailleurs aujourd’hui, on est clairement dans ce schéma-là. Nous croulons sous l’abondance sous toutes ces formes. On a des centaines voire des milliers d’objets à la maison, et des centaines de tâches à faire qui nous traversent l’esprit toute la journée. Et on s’éparpille pour essayer de faire le maximum de choses et d’avoir le maximum de choses. C’est un constat que nombre d’entre nous doivent être en mesure d’avouer.
Quand on veut avoir l’état d’esprit minimaliste, c’est souvent pour reprendre le contrôle de son environnement. C’est aussi pour se détacher des pressions de cette société moderne qui nous impose presque de vivre dans cette abondance. Ça permet de se recentrer sur ses priorités et de se sentir plus libre et plus serein. Le but est de pouvoir faire ce qu’on désire sans contraintes ou distractions non choisies.
L’état d’esprit minimaliste, ça consiste en quoi concrètement ?
Il y a une phrase qui résume bien l’état d’esprit selon moi : si on veut plus, on doit accepter d’avoir moins. Au lieu de toujours ajouter de nouvelles occupations, de nouvelles relations ou de nouveaux objets à sa vie, le minimalisme préconise de soustraire ce qui n’est pas vraiment utile.
A bien y réfléchir, je trouve que cette idée est plutôt sensée finalement… J’ai pleins de vêtements, de chaussures et de sacs ; mais finalement, j’utilise toujours les mêmes. Idem pour les objets présents à la maison. Alors est-ce que je ne serai pas tout aussi heureuse avec moins d’objets ? Est-ce que je ne me sentirai pas plus à l’aise si mes tiroirs ne débordaient pas de trucs dont j’avais oublié l’existence ?
Dans son livre « The Minimalist Mindset », Danny Dover l’auteur m’a fait prendre conscience que chaque objet nécessite du temps (pour s’en servir, l’entretenir, le ranger) et de l’argent (pour l’acheter, le remplacer. Alors si cet objet n’est pas utile, le bilan c’est quoi : c’est que j’ai perdu du temps et de l’argent pour pas grand-chose.
Concernant les activités, c’est un peu le même principe. Quand je me laisse envahir par des distractions que je n’ai pas choisi, je perds mon temps pour quelque chose qui ne m’apporte rien.
Comment est-ce qu’on peut mettre œuvre le minimalisme ?
Au niveau de l’argent
L’argent reste aujourd’hui le moyen le plus rapide d’avoir ce qu’on désire. L’état d’esprit minimaliste requiert une bonne gestion de l’argent. Il faut faire le tri entre les dépenses qui sont vraiment nécessaires et celles qui sont utiles. L’argent économisé ainsi sera utilisé pour des choses qui sont vraiment importantes pour nous.
Au niveau de ses biens / possessions
C’est là que ça devient un peu difficile psychologiquement… ^^ Pour atteindre la liberté et toutes les aspirations dont j’ai parlé plus haut en adoptant l’état d’esprit minimaliste, il faut se séparer du superflu. Il faut enlever, réduire, éliminer. En fait, c’est pas compliqué sur le principe ! Mais psychologiquement, il y a quand même un gros cap à passer…
Pour remédier à ce frein mental, l’auteur suggère d’y aller progressivement et de faire le tri en plusieurs fois pour ne pas trop se brusquer. L’idée c’est de trier nos objets et de les mettre dans une des catégories suivantes :
- Choses à garder ;
- Objets à donner / vendre ;
- Trucs à jeter ;
- Biens « à voir plus tard » (pour les choses dont on a pas envie de se débarrasser mais qui ne semblent pas très utiles).
Et si au bout de 6 mois on ne s’est toujours pas servi des objets de la 4e catégorie, eh bien on peut les basculer dans une autre catégorie.
On peut aussi appliquer la technique du « un dedans, deux dehors », c’est-à-dire se séparer de deux objets à chaque fois qu’on en achète un nouveau.
On peut préférer avoir des livres numériques, et mettre la plupart des documents sur un cloud en version informatique (à plusieurs endroits pour plus de sécurité).
Au niveau du temps
Le temps est notre ressource la plus précieuse. Une fois écoulé, on ne peut pas le recharger. Le minimaliste apprend à gérer son temps en réduisant les activités qui ont le moins de sens pour lui. Il sait dire non aux distractions de son entourage auxquelles il a délibérément choisi de ne pas participer.
Il est aussi possible d’optimiser son temps en travaillant ou en faisant une activité dans les transports en commun, et de faire pareil pour toutes les activités qu’on est obligé de faire mais qui ne nous apportent rien.
Au niveau des relations et de la communication
De la même manière, les relations qu’on choisit ont de gros impacts sur notre temps, sur nos dépenses et sur nos activités. Il faut donc faire le tri sur ce que les relations sont en mesure de nous apporter sur le plan personnel.
C’est quelque chose de difficile, mais parfois nécessaire de se séparer des personnes qui ont une mauvaise influence sur nous, et qui nous empêche d’atteindre nos objectifs.
Pour la communication, c’est finalement assez simple de prendre conscience du temps qu’on perd parfois à parler pour ne rien dire. Le minimalisme incite donc à réfléchir à ce que chaque phrase apporte à celui qui la délivre avant de choisir ou pas de la transmettre.
Les débats sans fins n’ont parfois aucun intérêt autre que de prouver qu’on a raison ou de blesser l’autre. Dans ce cas par exemple, on doit clairement identifier la perte de temps ainsi que l’inutilité de cette décision, et se résigner à ne pas céder.
Notre avis
De mon point de vue, c’est une façon de penser très intéressante et j’ai envie de commencer à la mettre en pratique très rapidement. L’idée d’avoir plus de temps pour moi, d’avoir l’esprit libéré de toute la pollution mentale et de ne garder que le nécessaire me paraît très séduisante !
D’ailleurs, je lancerai bien un petit challenge à ceux d’entre vous qui veulent essayer sur un mois et nous donner leur témoignage. 😊 Alors qui veut essayer avec nous?
Dites-nous ce que vous pensez de cet état d’esprit en commentaire.