Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet que je ne connaissais même pas il y a encore quelques semaines : l’état d’esprit minimaliste. Je l’ai découvert en lisant le livre « The Minimalist Mindset » de Danny Dover.
Je pense que ça peut être intéressant de vous le partager parce que ça peut permettre de faire le tri dans sa vie et dans sa tête entre les choses qui sont vraiment utiles et celles qui ne le sont pas. Ça permet de faire le point, pour se détacher des choses futiles et se concentrer sur ce qui compte vraiment pour nous. Et en conséquence, ça permet de gagner du temps et de l’argent.
Comprendre le but de l’état d’esprit minimaliste
Pour comprendre l’état d’esprit minimaliste, il faut commencer par réaliser que l’homme, tout au long de son évolution, a dû s’adapter au manque et au conflit pour survivre. Et c’est ce qui a conditionné les désirs de l’homme moderne d’avoir de l’abondance et de la sécurité.
D’ailleurs aujourd’hui, on est clairement dans ce schéma-là. Nous croulons sous l’abondance sous toutes ces formes. On a des centaines voire des milliers d’objets à la maison, et des centaines de tâches à faire qui nous traversent l’esprit toute la journée. Et on s’éparpille pour essayer de faire le maximum de choses et d’avoir le maximum de choses. C’est un constat que nombre d’entre nous doivent être en mesure d’avouer.
Quand on veut avoir l’état d’esprit minimaliste, c’est souvent pour reprendre le contrôle de son environnement. C’est aussi pour se détacher des pressions de cette société moderne qui nous impose presque de vivre dans cette abondance. Ça permet de se recentrer sur ses priorités et de se sentir plus libre et plus serein. Le but est de pouvoir faire ce qu’on désire sans contraintes ou distractions non choisies.
L’état d’esprit minimaliste, ça consiste en quoi concrètement ?
Il y a une phrase qui résume bien l’état d’esprit selon moi : si on veut plus, on doit accepter d’avoir moins. Au lieu de toujours ajouter de nouvelles occupations, de nouvelles relations ou de nouveaux objets à sa vie, le minimalisme préconise de soustraire ce qui n’est pas vraiment utile.
A bien y réfléchir, je trouve que cette idée est plutôt sensée finalement… J’ai pleins de vêtements, de chaussures et de sacs ; mais finalement, j’utilise toujours les mêmes. Idem pour les objets présents à la maison. Alors est-ce que je ne serai pas tout aussi heureuse avec moins d’objets ? Est-ce que je ne me sentirai pas plus à l’aise si mes tiroirs ne débordaient pas de trucs dont j’avais oublié l’existence ?
Dans son livre « The Minimalist Mindset », Danny Dover l’auteur m’a fait prendre conscience que chaque objet nécessite du temps (pour s’en servir, l’entretenir, le ranger) et de l’argent (pour l’acheter, le remplacer. Alors si cet objet n’est pas utile, le bilan c’est quoi : c’est que j’ai perdu du temps et de l’argent pour pas grand-chose.
Concernant les activités, c’est un peu le même principe. Quand je me laisse envahir par des distractions que je n’ai pas choisi, je perds mon temps pour quelque chose qui ne m’apporte rien.
Comment est-ce qu’on peut mettre œuvre le minimalisme ?
Au niveau de l’argent
L’argent reste aujourd’hui le moyen le plus rapide d’avoir ce qu’on désire. L’état d’esprit minimaliste requiert une bonne gestion de l’argent. Il faut faire le tri entre les dépenses qui sont vraiment nécessaires et celles qui sont utiles. L’argent économisé ainsi sera utilisé pour des choses qui sont vraiment importantes pour nous.
Au niveau de ses biens / possessions
C’est là que ça devient un peu difficile psychologiquement… ^^ Pour atteindre la liberté et toutes les aspirations dont j’ai parlé plus haut en adoptant l’état d’esprit minimaliste, il faut se séparer du superflu. Il faut enlever, réduire, éliminer. En fait, c’est pas compliqué sur le principe ! Mais psychologiquement, il y a quand même un gros cap à passer…
Pour remédier à ce frein mental, l’auteur suggère d’y aller progressivement et de faire le tri en plusieurs fois pour ne pas trop se brusquer. L’idée c’est de trier nos objets et de les mettre dans une des catégories suivantes :
Choses à garder ;
Objets à donner / vendre ;
Trucs à jeter ;
Biens « à voir plus tard » (pour les choses dont on a pas envie de se débarrasser mais qui ne semblent pas très utiles).
Et si au bout de 6 mois on ne s’est toujours pas servi des objets de la 4e catégorie, eh bien on peut les basculer dans une autre catégorie.
On peut aussi appliquer la technique du « un dedans, deux dehors », c’est-à-dire se séparer de deux objets à chaque fois qu’on en achète un nouveau.
On peut préférer avoir des livres numériques, et mettre la plupart des documents sur un cloud en version informatique (à plusieurs endroits pour plus de sécurité).
Au niveau du temps
Le temps est notre ressource la plus précieuse. Une fois écoulé, on ne peut pas le recharger. Le minimaliste apprend à gérer son temps en réduisant les activités qui ont le moins de sens pour lui. Il sait dire non aux distractions de son entourage auxquelles il a délibérément choisi de ne pas participer.
Il est aussi possible d’optimiser son temps en travaillant ou en faisant une activité dans les transports en commun, et de faire pareil pour toutes les activités qu’on est obligé de faire mais qui ne nous apportent rien.
Au niveau des relations et de la communication
De la même manière, les relations qu’on choisit ont de gros impacts sur notre temps, sur nos dépenses et sur nos activités. Il faut donc faire le tri sur ce que les relations sont en mesure de nous apporter sur le plan personnel.
C’est quelque chose de difficile, mais parfois nécessaire de se séparer des personnes qui ont une mauvaise influence sur nous, et qui nous empêche d’atteindre nos objectifs.
Pour la communication, c’est finalement assez simple de prendre conscience du temps qu’on perd parfois à parler pour ne rien dire. Le minimalisme incite donc à réfléchir à ce que chaque phrase apporte à celui qui la délivre avant de choisir ou pas de la transmettre.
Les débats sans fins n’ont parfois aucun intérêt autre que de prouver qu’on a raison ou de blesser l’autre. Dans ce cas par exemple, on doit clairement identifier la perte de temps ainsi que l’inutilité de cette décision, et se résigner à ne pas céder.
Notre avis
De mon point de vue, c’est une façon de penser très intéressante et j’ai envie de commencer à la mettre en pratique très rapidement. L’idée d’avoir plus de temps pour moi, d’avoir l’esprit libéré de toute la pollution mentale et de ne garder que le nécessaire me paraît très séduisante !
D’ailleurs, je lancerai bien un petit challenge à ceux d’entre vous qui veulent essayer sur un mois et nous donner leur témoignage. 😊 Alors qui veut essayer avec nous?
Dites-nous ce que vous pensez de cet état d’esprit en commentaire.
As-tu déjà pensé à vivre du partage de ton expérience ou de ta passion grâce à internet ? Eh bien même si tu n’y connais rien en informatique, c’est possible ! Grâce à cet outil génial que nous utilisons, LearnyBox.
C’est un outil tout en 1, qui permet de:
Créer un espace membre
Animer et évaluer ses communautés
Piloter son business en ligne
Vendre facilement son savoir
Mettre en place une méthode d’affiliation
Envoyer des campagnes de mail grâce à un autorépondeur intégré
Tout comprendre grâce à des vidéos d’accompagnements et 100% en français
Bref cet outil est génial! Fais le test pour savoir si il est fait pour toi en fonction de ta situation actuelle. Pour ça on t’invite à le découvrir en cliquant sur la photo ci-dessous:
On espère que ce test vous aidera à vous lancer. Si vous avez déjà une expérience avec cette plateforme, alors on serait ravi d’avoir votre témoignage en commentaire 🙂
Quand on se lance pour la première fois dans la création d’entreprise, le business plan semble être une étape compliquée. C’est une étape nécessaire, mais pourtant, ce n’est pas un exercice qu’on apprend à l’école. En ce qui nous concerne, c’est quand on a eu le RDV à la banque pour ouvrir notre compte professionnel qu’on nous l’a demandé pour la première fois.
A ce moment-là, je pensais qu’il s’agissait seulement d’un banal tableau synthétisant les coûts et chiffres d’affaires prévisionnels. Mais après quelques heures acharnées de recherche, j’ai réalisé, non sans un certain « stress », que le business plan, c’était beaucoup plus complet que ça. Je parle de stress, mais je devrais peut-être employer le terme « panique », parce que je m’y suis prise la veille de mon rdv avec la banque… ^^
(PS : N’attendez pas la veille pour vous y mettre !!!)
Le business plan, ça sert à quoi ?
Alors en fait, ce business plan, ce sera un peu la vitrine de votre entreprise. Il va vous servir à synthétiser vos offres, les besoins auxquels vous répondez, vos stratégies, vos prévisions financières…
Et c’est ce document que vous montrerez :
à votre banque pour obtenir un prêt ;
à des experts avec lesquels vous souhaitez établir des partenariats ;
à de potentiels investisseurs pour qu’ils soutiennent et financent une partie de vos projets ;
à quiconque a besoin de savoir où vous en êtes et de vérifier la solidité de votre projet.
Le business plan a pour but de rassurer, de convaincre, de démontrer que le chef d’entreprise est professionnel, sérieux et qu’il est en capacité d’amener son entreprise à la réussite.
Ce n’est pas obligatoire de rédiger un business plan d’une manière générale, qu’on soit auto-entrepreneur ou autre. Cependant, ce sera indispensable de l’avoir fait dans les situations décrites plus haut.
Au-delà de ces aspects-là, le business plan est surtout intéressant pour le chef d’entreprise lui-même. En fait, ça lui permet de prendre du recul et de faire le point sur son entreprise, notamment en termes de prévisions financières. Il peut ainsi affiner ses objectifs et ses stratégies en fonction de ses attentes. Donc j’aurais plutôt tendance à vous encourager à en faire un, même si vous le gardez pour vous.
Quel est le format utilisé pour le business plan ?
Il n’y a pas vraiment de format imposé puisqu’il ne s’agit pas d’un document obligatoire. Mais le plus pratique, c’est de faire ça dans un logiciel de traitement de texte, avec éventuellement des annexes éditées dans un tableur.
De quoi se compose un business plan ?
Le business plan est scindé en 10 parties théoriques, que vous pouvez bien sûr adapter.
Une synthèse globale de 1 à 3 pages qui résume tout
Vos prévisions financières (compte de résultat, flux de trésorerie, investissements éventuels)
Une analyse des risques
Les éventuelles annexes
Vous voyez, il y en a des choses à mettre ! Vous comprenez mon angoisse ? ^^
Mais si on s’y prend calmement, ça n’a rien de très compliqué. C’est surtout un exercice de prise de recul et de projection dans l’avenir.
Que doit transmettre le business plan ?
Votre business plan doit permettre à tout lecteur d’avoir facilement les réponses aux cinq question suivantes :
Quel est le produit ou le service que vous vendez ?
Qui sont vos clients ?
Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre produit / service ?
Comment allez-vous réaliser les ventes dans les mois et années à venir ?
Combien cela va vous coûter et vous rapporter ?
Ce sont des questions assez simples en fin de compte. Des questions auxquelles on avait déjà les réponses avec Benjamin. Mais rédiger notre business plan nous a permis d’aller plus loin et d’affiner nos objectifs.
Conseil
Après l’avoir expérimenté, je suis convaincue que faire cet exercice soi-même est très formateur. J’ai l’impression d’avoir appris pleins de nouveaux trucs, et j’adore ça ! Par contre, qu’on soit clair, ça prend du temps, et on fera toujours quelque chose de moins percutant que si on avait demandé l’aide d’un expert.
Donc si vous avez besoin d’avoir un business plan mais que vous n’avez pas de temps à y consacrer pour X ou Y raisons, vous pouvez le déléguer sans problème. Si vous avez un comptable, vous pouvez lui en parler pour voir ce qu’il vous propose.
Sinon, vous pouvez aussi trouver sur internet des sites spécialisés, comme Modelesdebusinessplan.com qui peuvent réaliser cette prestation pour vous et vous faciliter la vie. Les tarifs sont abordables et vous aurez un document professionnel qui vous permettra d’obtenir les financements nécessaires au bon développement de votre entreprise.
Les sites de ce type regorgent également de petites astuces pour faire ça bien et vous donne des tas d’exemples, de guides et de documents types pour vous aider. Donc vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas commencer le vôtre !
Vous avez trouvé cet article utile ? Partagez-le à vos amis entrepreneurs ! 😊
Avez-vous, comme nous, entendu dire que vous lever tôt pouvait avoir un impact positif sur votre vie ? On connait tous la phrase : « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Mais plus que cette simple phrase, il existe une méthode, connue sous le nom de « Miracle Morning » (créée par Hal Elrod), qui semble porter ses fruits.
Nous avons testé pour vous cette méthode et on va vous donner nos ressentis par rapport à ses promesses.
Se lever tôt : oui, mais dans quel but ?
Le but de cette méthode est de faire prendre conscience à celui qui la pratique :
qu’il est possible, au prix de quelques efforts, de vivrela vie de ses rêves ;
qu’il est nécessaire de mettre en place une routine matinale positive ;
qu’il est possible de programmer son inconscient de manière différente ;
qu’il est très bénéfique de se lever tôt.
Quand on était enfant, on a tous imaginé que, plus tard, on vivrait la vie de nos rêves. Et qui peut se vanter d’avoir atteint cet objectif aujourd’hui ? En ce qui me concerne, je n’y suis pas encore… ! Ce que Hal Elrod souligne dans son livre, c’est que réussir sa matinée oriente la journée complète vers la réussite, et qu’améliorer sa manière de se réveiller le matin aura un gros impact sur la manière de gérer sa vie.
Pourquoi est-ce si dur de se lever le matin ?
Quand on y réfléchit, la plupart d’entre nous subit sa façon de se réveiller. On se lève à telle heure parce qu’on doit arriver à telle heure au travail. Souvent, en dehors de ceux qui se passionnent pour leur boulot, on a du mal à se motiver pour sortir du lit.
Mais vous est-il déjà arrivé de vous réveiller à 5h30 du matin parce que vous aviez un avion à prendre pour partir en vacances ? Ou bien parce que vous vouliez être le premier sur place pour aller faire une activité que vous adorez et que vous ne voulez pas faire la queue ? Et malgré l’heure, j’imagine que vous étiez excité(e) comme une puce ^^.
Personnellement, je suis prête à me lever vraiment tôt quand il s’agit de faire des choses qui me plaisent (visiter une belle ville en vacances, aller dans un parc d’attraction, voyager…), mais quand c’est pour aller au bureau, là ce n’est pas la même … Je me sens vraiment fatiguée et démotivée…
La méthode du Miracle Morning incite à trouver une motivation personnelle au fait de se réveiller et nous sort de cette sensation de réveil imposé. On reprend le contrôle de l’heure à laquelle on se lève, et de ce qu’on fait pour commencer la journée.
Le « Miracle Morning », comment ça marche ?
Conseils de l’auteur
L’auteur nous donne déjà 5 conseils pour faciliter la mise en place de sa méthode. Déjà, il est conseillé, si on se lève plus tôt, de se coucher plus tôt pour pouvoir avoir assez d’heures de sommeil.
Mais peu importe l’heure à laquelle on finit par se coucher, il est important de se dire qu’on se réveillera avec de l’énergie le lendemain matin. Si au moment du coucher, on râle déjà parce qu’on pense qu’on sera fatigué le lendemain, on va influencer négativement nos émotions.
Ensuite, simple, mais efficace : si ce n’est pas déjà le cas, mettre le réveil loin du lit pour nous forcer à nous lever pour aller l’éteindre.
Une fois réveillé, accomplir un geste banal qui ne demande pas de réfléchir : se brosser les dents, donner à manger au chat, faire des étirements…
Enfin, pour bien se réveiller, boire un grand verre d’eau est primordial. Ça permet de vous hydrater, de faire fonctionner vos organes et de chasser la fatigue.
Les exercices du Miracle Morning
La méthode Miracle Morning se compose de six exercices pour améliorer notre épanouissement personnel. L’auteur les appelle les six « Life S.A.V.E.R.S ».
Silence [5 min]
Il s’agit de rester silencieux pour pouvoir méditer, et de ne pas se laisser envahir par les pensées.
Affirmations [5 min]
Il s’agit de s’énoncer à soi-même des pensées positives et de les répéter. On peut aussi se demander quels sont nos rêves, pourquoi, et qu’est-ce qu’on peut s’engager à faire pour les atteindre.
Visualisation [5 min]
Il s’agit de se projeter dans notre vie rêvée en en ressentant les bienfaits pour pouvoir nous motiver. Cette étape permet à notre cerveau de se focaliser sur ce qu’on veut pour trouver des solutions pour y accéder.
Exercice physique [20 min]
On peut choisir le type d’exercice de son choix (marcher, courir, faire de la musculation, de la danse…). Le sport a des effets bénéfiques sur la santé, sur l’humeur et sur l’énergie.
Reading = Lecture [20 min]
Il s’agit de lire. Le but est de vous enrichir personnellement, d’apprendre quelque chose et de vous apporter de nouvelles clés pour vous approcher de vos objectifs.
Scribing = Ecriture [5 min]
On peut écrire ce qu’on ressent, ce qu’on a envie de faire, ce qu’on ne veut plus faire ou ce qui nous passe par la tête. Cette étape permet de clarifier nos idées et d’avancer petit à petit.
Pour commencer, on peut faire ces six étapes en six minutes, à raison d’une minute par exercice et progressivement augmenter jusqu’à se sentir plus à l’aise avec la méthode.
Notre expérience
Avec Benjamin, ça fait maintenant trois semaines qu’on applique la méthode du Miracle Morning. Au début, j’étais plutôt réticente car je suis plutôt couche-tard, et plus le temps passe, plus j’ai du mal à me lever en raison du manque de sommeil. Mais j’ai été très surprise de l’impact de cette méthode sur mon niveau d’énergie.
Les deux premières minutes piquent un peu au début, je l’avoue ! Mais au fil des exercices, la motivation et l’énergie sont bien là. Et une fois qu’on a terminé nos exercices, on est vraiment dans de bonnes dispositions pour travailler et avancer. On se sent bien, positif, confiant et productif.
C’est une sensation vraiment appréciable. Surtout quand je compare ça à ce que je ressentais avant à traîner au lit en repoussant le réveil jusqu’à la dernière minute. Je finissais toujours en retard, j’étais donc de mauvaise humeur, je n’avais pas le temps de me réveiller correctement et je n’étais productive que bien plus tard dans la journée.
Ce qui devait être seulement un test au départ est en train de devenir une nouvelle routine que j’apprécie vraiment. Et le petit plus, c’est que je peux la partager avec Benjamin. C’est notre petit moment à nous le matin 😊
De notre côté, on valide la méthode. Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Testez-là et racontez-nous votre expérience !
Avez-vous déjà ressenti ce moment où vous avez l’impression d’être complètement dépassé ?… Oui rappelez-vous, vous étiez en train de réaliser une tâche simple qui aurait dû vous prendre 5 minutes, mais vous veniez de vous souvenir que vous aviez également ceci ou cela à faire qui aurait déjà dû être fait. Et encore à ça s’ajoutait une autre tâche…
Et c’est là que vous avez l’impression de vous noyer dans un courant vous aspirant vers le fond !
Rassurez-vous, vous êtes comme la plupart des gens. On pense souvent que l’on manque de temps mais c’est rarement la vraie raison. Et heureusement il existe une méthode simple que l’on a découvert dans le livre « S’organiser pour Réussir » de David Allen.
La méthode GTD (ou l’art de l’efficacité sans le stress) de David Allen fonctionne en 5 étapes:
1. L’externalisation de toutes vos tâches à accomplir
Le but est de vous libérer l’esprit en regroupant dans un même endroit (papier, tableur,…) toutes les tâches plus ou moins importantes, personnelles et professionnelles que vous devez réaliser.
2. Le traitement de la liste
L’auteur prend pour exemple la réception d’un mail. Vous devez vous poser la question: « Est-ce que je dois effectuer une action ? »
Si la réponse est « non », jetez le à la corbeille. (Ou archivez le si c’est un document à conserver),
si c’est « oui », demandez-vous si l’action peut être effectuée en moins de 2 minutes. Si « oui », faites la et si c’est « non », ajouter l’action à votre liste.
C’est la même chose avec vos tâches.
3. Organisez vos tâches
L’auteur trouve qu’il n’est pas utile de prioriser nos tâches puisque notre quotidien et nos impératifs vont s’en charger (voir étape 5). Par exemple, si vous devez rendre un document fin de semaine, il y a des chances que vous programmiez de le faire avant une tâche qui serait à rendre la semaine d’après.
Par contre, pour des tâches plus massives comme des Projets, il faut les diviser en plusieurs étapes. Et chaque étape devra être détaillée. Par exemple, nous préparons actuellement notre tour du monde pour août 2018. Nous avons étalé nos tâches de façon hebdomadaire jusqu’au jour J, et je peux vous dire qu’il y en a une grande quantité.
4. Contrôlez régulièrement votre liste
Vous avez déjà remarqué comme vous vous sentez bien lorsque vous venez de terminer le rangement de votre garage, après le grand rangement de votre maison, ou encore après avoir terminé tout l’entretien de votre jardin (tonte, taille, mauvaises herbes,…) ?
Eh bien ce sera la même chose avec votre liste lorsque vous la contrôlerez chaque semaine. Vous verrez tout ce que vous avez accompli, et vous y ajouterez les nouvelles tâches. Et là, vous vous sentirez confiant et fier! Fini la noyade, vous mènerez le bateau !
5. Le passage à l’Action
Maintenant que vous avez listé vos tâches, il faut passer à l’action. Mais dans quel ordre ? Pour le déterminer, vous pouvez prendre en compte l’endroit où vous vous trouvez, le temps que vous avez devant vous, et aussi l’énergie que vous avez de disponible.Par exemple, vous n’allez pas commencer à démarrer une longue tâche si vous devez partir dans 10 minutes.
Le but est de réduire au maximum le stress et de se sentir plus efficace. Et pour ça, il y a une chose qui peu paraître banale mais importante, le rangement. D’un côté il y a le rangement de votre espace de travail et de tous les espaces que l’on utilise dans une maison (cuisine, garage,…). Et de l’autre côté, il y a le classement de tous vos documents qui vous permettra de ne pas perdre de temps à chercher le jour où vous en aurez besoin.
Attention toutefois à ne pas jeter des tâches en voulant faire le grand ménage !
Les petites astuces
Enfin pour retirer tout stress dans une situation où vous devez par exemple apporter un dossier important à un certain endroit le lendemain matin, il vous suffit de laisser ce dossier sur votre passage du lendemain matin. Comme sur le meuble devant lequel vous mettez vos chaussures.
Vous pouvez fonctionner sur le même principe avec d’autres tâches. Comme par exemple:
Organisez votre trajet en voiture pour passer devant votre banque pour ne pas oublier d’y déposer des chèques.
Notez dans les notes de votre ordinateur un numéro d’identifiant que vous utilisez tous les jours, plutôt que d’aller le chercher à chaque fois dans vos mails. Le mieux reste de le connaitre par cœur ou d’utiliser la mémorisation de vos identifiants par votre ordinateur.
Notez sur un Post-It visible une longue procédure que vous devez faire hebdomadairement afin de ne rien oublier et de ne pas perdre de temps à chercher et à douter. C’est ce que je fais pour mes tâches qui se répètent systématiquement chaque semaine.
J’espère que cet article vous aura apporté des idées à développer et à approfondir. Si vous avez vous aussi des petites astuces, partagez-les nous en commentaire pour en faire profiter tout le monde 🙂
Personnellement, j’ai tendance à me surcharger de travail et je peux vous assurer que le fait d’appliquer ces petites choses au quotidien m’a permis de sortir d’une forte pression que je m’étais instaurée. Et également d’être plus reposé.
Améliorer ses relations avec les autres passe avant tout par la communication. C’est aussi elle qui est au centre lorsqu’il s’agit de désamorcer les conflits. Et parvenir à faire passer nos idées et nos ressentis sans créer de conflits n’est pas toujours facile.
Pourtant, nous y sommes confrontés chaque jour. Alors comment faire pour mener des discussions constructives et sans mauvaises interprétations, permettant de résoudre les conflits et de renforcer nos relations ?
Ce sujet, qui semble compliqué au premier abord, nous a paru limpide après la lecture du livre Conversations cruciales de Kerry Patterson, Joseph Grenny, Ron Mc Millan, Al Switzler, Cathia Birac et Dagmar Doring Riva.
Il y aurait en effet des clés, qui paraissent tout à fait logiques, pour avoir une communication claire permettant de désamorcer les conflits avant même qu’ils n’apparaissent. Voici ce que nous avons retenu de la lecture de ce livre.
Clé n°1 : Montrer aux autres qu’on est capable de discuter en situation de conflits
Savoir mener et amorcer des discussions permet d’instaurer un climat de confiance entre deux interlocuteurs. Lorsqu’on montre aux autres qu’on est capable de discuter calmement de n’importe quel sujet, cela permet de supprimer leur éventuelle appréhension et leur stress dans une situation de conflit. Ils savent qu’ils peuvent aborder les problèmes avec nous pour les régler rapidement.
Il s’agit pour nous de toujours faire preuve d’empathie et de sincérité dans nos propos, tout en laissant nos émotions de côté. Un dialogue constructif se transformera alors naturellement en une invitation à la résolution de conflit et à l’amélioration des relations.
Clé n°2 : Ne pas avoir de conversation quand on est sous le coup de l’émotion
En tant qu’êtres humains, nous sommes soumis à nos émotions. Mais ses émotions, qui sont des réactions chimiques à des interprétations qu’on fait de certaines situations, engendrent des réactions réflexes. Ces réflexes nous viennent de notre instinct animal et ont pour but de favoriser la lutte ou la fuite avec un seul objectif : survivre.
La lutte va être caractérisée par de l’agressivité dans les propos, dans le ton ou dans les gestes. La fuite se traduira plutôt par de l’évitement, des silences, de l’humour ou de la bouderie. Dans les deux cas, la situation ne se résoudra pas si on n’est pas sincère avec soi-même et si on ne détermine pas dans quel cas on se trouve (la lutte ou la fuite) et pourquoi.
Pour sortir de ce schéma, une prise de recul est nécessaire. Cela permet de réfléchir en mettant les émotions de côté avant de revenir au dialogue. Il est donc indispensable de faire une pause dans la discussion si on se retrouve sous le coup de l’émotion.
Clé n°3 : Se poser les bonnes questions
Quand nous sommes sous l’emprise de nos émotions, nos réactions ne sont pas forcément réfléchies. La prise de recul et la réflexion sont alors indispensables pour éviter que la conversation ne tourne au vinaigre.
Se poser les bonnes questions permet de se focaliser sur le vrai sujet important de manière à y trouver des solutions. Quand la discussion dérape, on peut se demander :
ce qu’on souhaite vraiment pour nous et pour la relation avec l’autre, et si notre comportement reflète bien ce souhait ;
comment à la fois conserver notre relation tout en exprimant notre désaccord de manière constructive.
Cela permet de se recentrer sur notre objectif qui est la résolution du conflit et non la dislocation de notre relation avec notre interlocuteur.
Clé n°4 : Observer les réactions de notre interlocuteur
Un dialogue ne se fait pas seul. Et notre interlocuteur est soumis aux mêmes variables que nous : ses émotions. Il faut apprendre à observer les signes de fuite ou de lutte pour les désamorcer et aborder le vrai problème qu’ils camouflent.
Ces signes nous indiquent que l’autre se sent agressé et se défend. C’est à nous à ce moment-là de l’écouter, de faire preuve d’empathie et de le rassurer sur nos intentions pour recentrer le débat sur le vrai sujet.
Clé n°5 : Etablir un climat de confiance
Il est nécessaire de positionner la discussion dans un objectif d’évolutioncommune plutôt que dans une guerre des reproches. Si notre interlocuteur est stressé ou énervé, c’est que nous ne l’avons pas mis dans ce contexte, et qu’il n’est pas convaincu de nos bonnes intentions. C’est donc notre rôle de les lui exposer clairement.
Si les émotions reviennent dans le dialogue, mieux vaut :
nous écarter du sujet quelques instants et faire comprendre à notre interlocuteur qu’on le respecte ;
nous excuser si on a blessé l’autre ;
exprimer clairement nos intentions avec sincérité ;
faire passer le message qu’on cherche une solution qui arrange tout le monde ;
revenir sur le sujet avec un but commun qui impliquera chacun dans la recherche de solutions, au lieu de se focaliser sur qui a tort ou raison.
Clé n°6 : Faire une différence entre les faits et notre interprétation des faits
Souvent, quand il y a conflit, nous lançons la discussion en nous appuyant sur nos interprétations de certains faits. On pense que notre colère est légitime. Pourtant, elle est toujours le fruit du même schéma.
L’autre a été à l’origine d’un fait
Nous avons cherché à comprendre la raison de ce fait
Nous avons imaginé une hypothèse
Cette hypothèse a généré une émotion
Cette émotion nous a mis dans un cas de fuite ou de lutte
Nous avons amorcé un conflit sans même savoir pourquoi l’autre avait agi de cette manière au départ.
Dans ce cas de figure, on est dans l’attente que notre interlocuteur admette sa faute et s’en excuse, alors que lui-même n’est pas conscient de ce qu’on lui reproche. Il y a donc de grandes chances qu’il se sente agressé par une entrée en matière pareille.
Mieux vaut commencer la discussion par les faits, en les détachant de notre interprétation. Il sera ensuite plus facile d’expliquer qu’on ne comprend pas les raisons qui les ont générés et qu’on aimerait en parler.
Clé n°7 : Expliquer ce qu’on a ressenti
Une fois que notre interlocuteur a eu l’opportunité de s’expliquer sur les faits qui ont créé le désaccord, on peut lui faire part des interprétations qu’on avait faites de la situation. Le but est d’expliquer à notre interlocuteur à quel point la situation nous a blessé ou dérangé, pour qu’il comprenne nos émotions et nos réactions.
Clé n°8 : Ecouter activement
Il est important, pour que le conflit s’éteigne, de comprendre ce qui se passe dans la tête de l’autre. Quel a été le point de départ pour lui ? Quelles sont les interprétations qu’il a faites ? Quelles sont les émotions qu’il a ressenties ? On peut laisser notre interlocuteur se dévoiler de lui-même ou lui poser des questions.
Il est utile de confirmer notre intérêt par notre comportement (bras décroisés, regard…), et éventuellement de reformuler ses paroles avec nos propres mots pour lui faire confirmer qu’on a bien compris son ressenti.
Clé n°9 : Trouver la solution ensemble
Une fois que tout a été dit, il faut trouver une solution en faisant la part des choses. Il y a probablement du bon des deux côtés. On peut alors récapituler les arguments de chacun en se défaisant des émotionset proposer un compromis. Les deux interlocuteurs doivent s’investir ensemble dans le choix de la solution si l’on veut que le conflit soit désamorcé.
Conclusion
Ce que j’ai compris de cette lecture et que j’aimerais partager avec vous, c’est que le but de chaque discussion doit être de concilier les attentes de chacun tout en préservant la relation qui existe. Si on souhaite sortir des conflits, on doit arrêter de vouloir trouver qui a tort ou qui a raison. Et le plus important à comprendre je pense, c’est que tout vient de notre comportement à nous. Peu importe notre interlocuteur, ce sera notre comportement à nous qui donnera le ton de la discussion !
Vous avez trouvé cet article utile ? Partagez-le avec vos amis pour qu’eux aussi sachent désamorcer les conflits ! 😊
Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations relatives aux appareils. Nous le faisons pour améliorer l’expérience de navigation et pour afficher des publicités (non-)personnalisées. Consentir à ces technologies nous autorisera à traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines fonctonnalités et caractéristiques.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Et si l’état d’esprit minimaliste était la clé pour se libérer?
Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet que je ne connaissais même pas il y a encore quelques semaines : l’état d’esprit minimaliste. Je l’ai découvert en lisant le livre « The Minimalist Mindset » de Danny Dover.
Je pense que ça peut être intéressant de vous le partager parce que ça peut permettre de faire le tri dans sa vie et dans sa tête entre les choses qui sont vraiment utiles et celles qui ne le sont pas. Ça permet de faire le point, pour se détacher des choses futiles et se concentrer sur ce qui compte vraiment pour nous. Et en conséquence, ça permet de gagner du temps et de l’argent.
Comprendre le but de l’état d’esprit minimaliste
Pour comprendre l’état d’esprit minimaliste, il faut commencer par réaliser que l’homme, tout au long de son évolution, a dû s’adapter au manque et au conflit pour survivre. Et c’est ce qui a conditionné les désirs de l’homme moderne d’avoir de l’abondance et de la sécurité.
D’ailleurs aujourd’hui, on est clairement dans ce schéma-là. Nous croulons sous l’abondance sous toutes ces formes. On a des centaines voire des milliers d’objets à la maison, et des centaines de tâches à faire qui nous traversent l’esprit toute la journée. Et on s’éparpille pour essayer de faire le maximum de choses et d’avoir le maximum de choses. C’est un constat que nombre d’entre nous doivent être en mesure d’avouer.
Quand on veut avoir l’état d’esprit minimaliste, c’est souvent pour reprendre le contrôle de son environnement. C’est aussi pour se détacher des pressions de cette société moderne qui nous impose presque de vivre dans cette abondance. Ça permet de se recentrer sur ses priorités et de se sentir plus libre et plus serein. Le but est de pouvoir faire ce qu’on désire sans contraintes ou distractions non choisies.
L’état d’esprit minimaliste, ça consiste en quoi concrètement ?
Il y a une phrase qui résume bien l’état d’esprit selon moi : si on veut plus, on doit accepter d’avoir moins. Au lieu de toujours ajouter de nouvelles occupations, de nouvelles relations ou de nouveaux objets à sa vie, le minimalisme préconise de soustraire ce qui n’est pas vraiment utile.
A bien y réfléchir, je trouve que cette idée est plutôt sensée finalement… J’ai pleins de vêtements, de chaussures et de sacs ; mais finalement, j’utilise toujours les mêmes. Idem pour les objets présents à la maison. Alors est-ce que je ne serai pas tout aussi heureuse avec moins d’objets ? Est-ce que je ne me sentirai pas plus à l’aise si mes tiroirs ne débordaient pas de trucs dont j’avais oublié l’existence ?
Dans son livre « The Minimalist Mindset », Danny Dover l’auteur m’a fait prendre conscience que chaque objet nécessite du temps (pour s’en servir, l’entretenir, le ranger) et de l’argent (pour l’acheter, le remplacer. Alors si cet objet n’est pas utile, le bilan c’est quoi : c’est que j’ai perdu du temps et de l’argent pour pas grand-chose.
Concernant les activités, c’est un peu le même principe. Quand je me laisse envahir par des distractions que je n’ai pas choisi, je perds mon temps pour quelque chose qui ne m’apporte rien.
Comment est-ce qu’on peut mettre œuvre le minimalisme ?
Au niveau de l’argent
L’argent reste aujourd’hui le moyen le plus rapide d’avoir ce qu’on désire. L’état d’esprit minimaliste requiert une bonne gestion de l’argent. Il faut faire le tri entre les dépenses qui sont vraiment nécessaires et celles qui sont utiles. L’argent économisé ainsi sera utilisé pour des choses qui sont vraiment importantes pour nous.
Au niveau de ses biens / possessions
C’est là que ça devient un peu difficile psychologiquement… ^^ Pour atteindre la liberté et toutes les aspirations dont j’ai parlé plus haut en adoptant l’état d’esprit minimaliste, il faut se séparer du superflu. Il faut enlever, réduire, éliminer. En fait, c’est pas compliqué sur le principe ! Mais psychologiquement, il y a quand même un gros cap à passer…
Pour remédier à ce frein mental, l’auteur suggère d’y aller progressivement et de faire le tri en plusieurs fois pour ne pas trop se brusquer. L’idée c’est de trier nos objets et de les mettre dans une des catégories suivantes :
Et si au bout de 6 mois on ne s’est toujours pas servi des objets de la 4e catégorie, eh bien on peut les basculer dans une autre catégorie.
On peut aussi appliquer la technique du « un dedans, deux dehors », c’est-à-dire se séparer de deux objets à chaque fois qu’on en achète un nouveau.
On peut préférer avoir des livres numériques, et mettre la plupart des documents sur un cloud en version informatique (à plusieurs endroits pour plus de sécurité).
Au niveau du temps
Le temps est notre ressource la plus précieuse. Une fois écoulé, on ne peut pas le recharger. Le minimaliste apprend à gérer son temps en réduisant les activités qui ont le moins de sens pour lui. Il sait dire non aux distractions de son entourage auxquelles il a délibérément choisi de ne pas participer.
Il est aussi possible d’optimiser son temps en travaillant ou en faisant une activité dans les transports en commun, et de faire pareil pour toutes les activités qu’on est obligé de faire mais qui ne nous apportent rien.
Au niveau des relations et de la communication
De la même manière, les relations qu’on choisit ont de gros impacts sur notre temps, sur nos dépenses et sur nos activités. Il faut donc faire le tri sur ce que les relations sont en mesure de nous apporter sur le plan personnel.
C’est quelque chose de difficile, mais parfois nécessaire de se séparer des personnes qui ont une mauvaise influence sur nous, et qui nous empêche d’atteindre nos objectifs.
Pour la communication, c’est finalement assez simple de prendre conscience du temps qu’on perd parfois à parler pour ne rien dire. Le minimalisme incite donc à réfléchir à ce que chaque phrase apporte à celui qui la délivre avant de choisir ou pas de la transmettre.
Les débats sans fins n’ont parfois aucun intérêt autre que de prouver qu’on a raison ou de blesser l’autre. Dans ce cas par exemple, on doit clairement identifier la perte de temps ainsi que l’inutilité de cette décision, et se résigner à ne pas céder.
Notre avis
De mon point de vue, c’est une façon de penser très intéressante et j’ai envie de commencer à la mettre en pratique très rapidement. L’idée d’avoir plus de temps pour moi, d’avoir l’esprit libéré de toute la pollution mentale et de ne garder que le nécessaire me paraît très séduisante !
D’ailleurs, je lancerai bien un petit challenge à ceux d’entre vous qui veulent essayer sur un mois et nous donner leur témoignage. 😊 Alors qui veut essayer avec nous?
Dites-nous ce que vous pensez de cet état d’esprit en commentaire.