vendredi 19 avril, 2024
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Hypersensible : Comment transformer votre sensibilité en force ?

Si vous êtes ce qu’on appelle hypersensible il se peut que vous considériez cette caractéristique comme une faiblesse. Pourtant dans les faits, les hypersensibles (environ 15% de la population mondiale) sont simplement des personnes qui ressentent les émotions avec plus d’intensité. C’est très agréable en ce qui concerne les émotions positives. Mais c’est vrai que c’est parfois gênant en ce qui concerne les émotions négatives, surtout quand on est confronté au regard des autres…

Dans notre société, on nous apprend qu’exprimer trop ses émotions est signe d’immaturité. On nous apprend dès l’enfance à ne plus pleurer parce que « ce sont les bébés qui pleurent » et on a tendance à tourner en ridicule les personnes qui pleurent.

hypersensible

Pourtant, ressentir des émotions est tout à fait normal, et les laisser s’exprimer est utile pour dissiper les choses qui y sont associées. Les larmes par exemple permettent d’évacuer la tristesse et d’accepter la perte, la frustration ou l’impuissance pour pouvoir passer à autre chose.

Etant moi-même hypersensible et très empathique, j’ai longtemps eu honte de ces sentiments que je ressentais de manière aussi violente. Je peux me mettre à pleurer en deux secondes chrono qu’il s’agisse de ma tristesse ou de celle que je ressens chez les autres. Je peux sentir la colère m’envahir d’un coup et agir avec impulsivité, mais aussi partir dans un fou rire que personne ne comprend pendant un quart d’heure.

Face aux remarques, à l’incompréhension et aux taquineries, j’ai commencé à cacher ce côté de moi et à ravaler mes larmes, ma colère, ma frustration. Juste parce que je n’assume pas… Le problème, c’est que garder tout ça à l’intérieur, c’est pas vraiment bon. Et du coup, un jour, tout explose. Et c’est encore pire !

J’ai lu dernièrement le livre « Domptez votre hypersensibilité » de Nathalie Clobert et si vous êtes vous aussi hypersensible, je vous le conseille. Voici les clés qu’elle y donne pour comprendre comment vous fonctionnez et comment trouver des solutions pour vous préserver de l’impact des émotions négatives.

Comprendre vos « supers pouvoirs » de personne hypersensible

Etre hypersensible fait de vous un super détecteur

Vos cinq sens sont plus développés que la moyenne et vous arrivez mieux à ressentir ce qui se passe dans votre corps. Vous êtes alertés plus facilement que les autres et vous avez souvent des intuitions pour vous aider à prendre des décisions. Ces intuitions, contrairement à la paranoïa, sont souvent justifiées par l’analyse de paramètres que vous avez détectés grâce à votre sensibilité.

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Vous avez clairement des atouts pour survivre dans le monde actuel.

Vous arrivez aussi à percevoir et à analyser les réactions des autres, ce qui vous aide à savoir s’ils vous disent la vérité et quelles sont leurs intentions. Vous pouvez travailler ce don en vous concentrant sur vos sens quand vous discutez avec quelqu’un et en suivant vos intuitions.

Le petit point négatif, c’est que vous êtes plus sensible au bruit, à la foule, aux odeurs et que vous avez besoin de votre espace. Mais quelques moments de calme et de solitude vous aident facilement à vous ressourcer.

Vous êtes de bon conseil et vous avez le pouvoir d’aider les autres

En étant hypersensible, non seulement vous ressentez toute la gamme des émotions avec plus d’intensité que la moyenne, mais en plus, vous avez, la plupart du temps, ce qu’on appelle le don d’empathie.

L’empathie, à ne pas confondre avec la compassion, est le fait de ressentir l’émotion d’une personne extérieure en ayant l’impression d’être à sa place. Elle est plus ou moins développée selon les personnes. Pour ma part, il m’est par exemple presque impossible de voir quelqu’un pleurer sans avoir moi aussi envie de pleurer. Autre manifestation de l’empathie : se sentir stressé et énervé quand on est à côté de quelqu’un qui est dans cet état.

 La personne hypersensible, du fait de son empathie développée, arrive mieux que personne à se mettre à la place des autres. Et ça, ça permet de mieux comprendre ses interlocuteurs et de les aider.

Si vous êtes hypersensible vous serez d’une manière générale plus à l’écoute des autres, en particulier de vos amis. Vous comprendrez facilement ce qu’ils ressentent et vous pourrez leur donner de bons conseils pour les aider.

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C’est un don qui peut vous aider dans le milieu professionnel notamment si vous travaillez dans le commerce, le social, les services ou la santé. Votre hypersensibilité sera aussi précieuse si vous travaillez dans le domaine créatif ou artistique parce que vous serez en mesure de ressentir des émotions à un niveau différent, et aussi de les transmettre avec plus d’intensité.

 Les 6 clés pour s’épanouir quand on est hypersensible

Clé n°1 : Adopter un regard positif sur sa sensibilité

Toutes nos émotions, positives comme négatives, ont une utilité. Et il n’est pas possible de toujours éprouver seulement de la joie. On doit accepter le fait qu’on a le droit de ressentir aussi de la colère, de la peur, du dégoût, de la surprise ou de la tristesse.

La personne hypersensible, comme tout le monde, a le droit de ressentir des émotions et surtout a le droit de les écouter et de les laisser s’exprimer. Si vous êtes hypersensible vous devez changer votre vision des choses pour assumer cette partie de vous.

Exprimer ses émotions physiquement ne fait pas de vous quelqu’un d’immature, ça ne veut pas dire non plus que vous n’avez pas de contrôle. Ça ne fait pas non plus de vous quelqu’un de faible (et c’est valable autant pour les hommes que pour les femmes).

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En tant que personne hypersensible vous avez juste la chance de ressentir les émotions avec plus d’intensité. Ça vous permet de réaliser que vous êtes vivant(e) et d’avoir plus de nuances et de contrastes dans votre palette d’émotions. Vous devez voir ça comme un don et en être fier.

Clé n°2 : Accepter de ressentir et d’exprimer ses émotions

Pour développer votre potentiel, vous devez arrêter de lutter contre ce que vous ressentez. Vous devez considérer que vos émotions sont là pour vous faire passer un message et pour provoquer chez vous une réaction.

Si vous voulez vous sentir plus à l’aise avec vos émotions, voici les étapes à suivre :

  • Identifier l’émotion
  • Comprendre la cause de l’émotion
  • Prendre du recul sur sa propre interprétation de la situation
  • Exprimer l’émotion
  • Estomper l’émotion

Clé n°3 : Savoir réagir si on sent qu’on va craquer en public

Quand on est hypersensible il arrive parfois qu’on n’arrive plus à contenir nos émotions. Alors si vous sentez que les larmes montent, voilà ce que vous pouvez faire :

  • Si vous êtes avec des personnes bienveillantes : relâchez la pression et laissez-vous aller. Vous pourrez expliquer verbalement ce que vous ressentez. N’hésitez pas à dédramatiser la situation pour rassurer vos interlocuteurs, surtout si votre réaction est très forte.
  • Si vous êtes avec des personnes qui ne sont pas forcément bienveillantes à votre égard, et que vous préférez ne pas vous exposer, protégez-vous en trouvant un prétexte pour vous éclipser (par exemple aux toilettes) et permettez-vous de craquer quand vous êtes seul(e). Si la situation vous a vraiment bouleversé et que vous le pouvez, rentrez chez vous.

Et si vous craquez avant d’avoir pu vous isoler, ne vous sentez ni honteux ni faible. Profitez de cette expérience pour analyser la réaction de vos interlocuteurs à votre égard. Ça vous permettra de savoir qui se trouve face à vous et éventuellement de faire le tri.

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Clé n°4 : Faire confiance à ce qu’on ressent

Vous êtes plus sensible que la plupart des gens. Utilisez ce don pour prendre vos décisions. Fiez-vous à vos intuitions. Plus vous vous entraînerez, plus vous augmenterez votre potentiel.

Clé n°5 : S’entourer de personnes bienveillantes et positives

Evitez au maximum les personnes négatives, les personnes manipulatrices et les personnes malveillantes. Elles sont toxiques et peuvent vous « contaminer ». Si vous côtoyez régulièrement ce genre de personnes, il y a des risques que leur négativité vous imprègne en raison de votre empathie.

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Si vous le pouvez, faites du tri dans vos relations en prenant de la distance avec ce genre de personne. Mais parfois, vous ne pourrez pas vous en éloigner. Ça peut être le cas dans le monde du travail. Dans ce cas, vous pouvez vous protéger en apprenant à vous recentrer sur vous-même.

Clé n°6 : Apprendre à se protéger

Quand vous sentez un trop plein d’émotions, rappelez-vous qu’il s’agit d’un message suite à l’interprétation d’une situation. Vous pouvez à tout moment reprendre le contrôle à la fois sur votre interprétation de la situation, et sur l’expression de vos émotions.

La méditation et l’autohypnose peuvent vous aider à reprendre le contrôle. Quand vous en ressentez le besoin, vous pouvez fermer les yeux, détendre vos muscles, faire des exercices de respiration et chasser vos pensées pour faire le vide. Ça vous aidera à faire passer l’état dans lequel vous vous trouviez.

Vous pouvez aussi, lorsque vous savez que vous allez affronter une situation difficile, imaginer que vous revêtez une armure invisible. Vous pouvez fermer les yeux et l’imaginer jusqu’à la ressentir. Elle vous aidera à vous sentir moins vulnérable.

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Enfin, vous pouvez créer dans votre imagination un lieu de refuge dans lequel vous vous sentez apaisé. Et vous pourrez fermer les yeux et y aller par la pensée à chaque fois que vous voudrez vous préserver.

Conclusion

J’ai personnellement essayé les astuces données dans le livre et que j’ai citées au-dessus, et je confirme que ça aide beaucoup. Mais le mieux c’est encore de les essayer et de nous dire en commentaire ce que ça vous a apporté ! 😊

Cet article vous a aidé ? Partagez-le sans modération ! ^^



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12 Commentaires

  1. Bonjour, merci pour cet article. Je suis hypersensible et j’assume. Loin d’être une faiblesse, l’hypersensibilité est pour moi une force. Je travaille dans le social, mon empathie et écoute sont des compétences utiles dans toute relation à l’autre. Longtemps dans une relation de face à face, je pouvais sortir secouée, émue, en colère des entretiens que je pouvais avoir avec les personnes que j’accompagnais. Des années après, je me souviens encore précisément de leur visage, de leur histoire, de leur parcours, de leur force, de ce qui les anime. Je suis très souvent chargée d’émotions, de ressentis qui sont autant d’indicateurs sur l’environnement qui m’entoure. Aujourd’hui, mon poste a changé, souvent en réunion en tant qu’animatrice, j’ai des capteurs d’ambiance qui m’aident à désamorcer des situations, à détendre l’atmosphère, prendre en compte tous les signaux de mes interlocuteurs quels qu’ils soient. Encore une fois, c’est un véritable atout. J’ai eu besoin d’explorer cette qualité au travers de la créativité, sous toutes es formes, j’ai crée une association « la Loge de l’Éphémère », là encore mon hypersensibilité est un moteur plus qu’un frein. Alors bien sûr, il m’arrive de pleurer, d’être touchée, ébranlée… c’est ce qui fait de moi ce que je suis, tampis si cela dérange, moi j’assume, j’essuie mes larmes et je passe à autre chose. Je me connais, je sais ce qui va me toucher, je fonctionne en miroir alors je l’accepte sans culpabiliser ! Je vous invite à en faire de même. CHOUETTE JE SUIS HYPERACTIVE !

    • Bonjour Corinne, Merci pour ce témoignage d’hypersensible. Il devrait aider pas mal de monde. je suis très admirative, car étant moi-même hypersensible, j’ai abandonné l’idée de faire du social, alors que c’est un domaine qui m’attirait beaucoup. Mais j’avais peur de ne pas réussir à gérer mes émotions. Votre témoignage montre bien qu’il faut voir cela comme un don et non comme un fardeau. Je pense qu’il donnera de la force à toutes les autres personnes dans ce cas, moi y compris. Assumer ce trait de caractère est la première des étapes…
      Merci ! =)
      Vanessa

  2. Avec plaisir ! L’étape de l’acceptation est essentielle, celle de la valorisation permet vraiment d’être au clair avec soi même et les autres.
    S’entourer de gens sensibles permet aussi de partager ses ressentis en toute confiance et sans peur du jugement, cela permet de parler le même langage, de se sentir compris (e).Par contre, ne cherchez pas à convaincre ceux qui ne fonctionnent pas comme vous, ils n’ont pas la même grille de lecture ! Accepter d’être seule avec vos émotions, vos réflexions…certains ne les comprendraient pas. Dernier conseil : faites preuve d’auto dérision envers votre sensibilité, cessez de vs juger et jouez de cela ! La vie est un jeu, Inspirez vs du film « vice versa » !

  3. L empathie me tue et me pousse à la dépression car je ressens tout le mal être autour de moi. Rien qu’ en lisant la presse je ressens le malheur des gens car je me mets à leur place. Merci pour cet article. Je vais essayer quelques astuces 😉

    • Bonjour Wiz ! Je te comprends complètement… C’est parfois une torture que d’apprendre les souffrances endurées par certains. Au-delà de laisser s’exprimer l’émotion pour qu’elle « disparaisse », l’une des solutions que j’ai trouvées pour moins souffrir des news a été de suivre le moins possible les informations et la presse. Chaque nouvelle négative est un coup de poignard supplémentaire. Je ne dirais pas que je suis complètement coupée des news mais je filtre au maximum et je me porte beaucoup mieux. Peut-être est-ce un peu radical, mais si on ne peut rien y changer, autant ne pas se rendre malade.

  4. Bonjour, Je suis également une hypersensible mais malheureusement qui ne s’assume pas , surtout devant ma famille. La fuite est encore mon mode de préservation car je suis la bête curieuse.
    Vos paroles, ainsi que celles de Vanessa, me donne du courage . Et il m’en faut car mon fils ainé prend le digne chemin de sa mère.
    Merci pour cette page qui est source de grande force et de moins de solitude!

    • Merci pour ce commentaire Sandra. Je ne m’assume pas toujours non plus, notamment en ce qui concerne les larmes, mais j’ai appris à moins les retenir. Et j’ai remarqué que le fait de les laisser monter m’aidait à évacuer plus rapidement l’émotion qui me traverse à ce moment-là. Quand je n’assume pas, j’essaye juste de m’isoler, ou de ne pas montrer mon visage le temps d’évacuer. Et je me sens ensuite beaucoup mieux. Quand je suis avec mon compagnon, ou des proches, j’essaye aussi de « dédramatiser » en prévenant que je vais pleurer. Ça fonctionne plutôt bien.
      Dans tous les cas, vous n’êtes pas seule et le besoin d’exprimer vos émotions est totalement normal. La société essaye de nous faire croire que nous devons avoir honte de nos émotions, mais il n’y a en fait rien de plus normal que d’en avoir. =)

  5. Merci beaucoup pour cet article, on se sent mieux de savoir qu’on n’est pas tout seul dans ce ardu chemin de l’hypersensibilité. J’ai connu ce trait parmi la docteure Elaine Aron, auteure de nombreux livres et la première à parler dans le milieu scientifique de cette caractéristique qui n’est pas une maladie et que pourtant on doit pas chercher à la guérir, mais d’un trait de la personnalité, d’origine génétique, et m’y suis identifiée à 100% . C’est rassurant de pouvoir s’y reconnaître et accepter nos limitations, que c’est OK de décliner une invitation au restaurant car le bruit de vaisselle et des gens autour nous bloque ou nous sature, qu’on préfère peut-être mieux de aller pic niquer en nature, etc. Se connaitre, s’accepter et se respecter .

    • Bonsoir. Je viens de taper comment lutter pour mon hypersensibilité et je suis tombée sur cet article et qu’est ce que ça m’a aidé. Au fait, je viens d’être victime pour la nième fois de cet hypersensibilité qui me bouffe de trop la vie. Je craque trop vite et je n’arrive jamais à me contenir, raison pour laquelle on me traite de trouillarde depuis la maternelle je dirais et c’est pourquoi je suis recentrée sur moi même car je vois clairement qu’on ne m’intègre pas trop. Ça me fait mal mais j’ai appris à gérer avec le temps. J’ai même changé ma façon d’être car cet état doublé de ma timidité, m’anéantis tellement que j’ai perdu toute notion du cours de ma vie à un moment donné, ça a beaucoup affecté. Je suis entrée dans une forte dépression mais je m’en sors plus ou moins bien maintenant. Bah je tiens juste à te remercier à toi qui l’a rédigé cet article car ça m’a fait comprendre beaucoup de chose et maintenant je considère cet hypersensibilité comme ma force car comme tu l’a décrit, c’est exactement comme ça que je me sens et je suis une personne intuitive et pour donner des conseils, les mots me sont aisés alors je n’en suis que trop fière.

  6. Je viens de perdre mon emploi (ds le social en plus!) a cause de ca, un agent du travail est venu se plaindre au bureau de mon hyper sensibilité. Il a le culot de me demander si ca va tout les jours alors que mes reactions l insupporte.Donc non ds la societé ou l on vit c est un handicap. Surtout qd on vous passe la pommade pr vous faire parler et qu on vous le reproche apres! J ai decidé d arreter de travailler je ne suis pas faite pour ce monde là : ( monde de robots abrutis moutonneux denués d ames et d esprit…)

  7. Bonjour
    Je viens de lire cet article révélateur. Je suis atteinte d’hypersensibilité et je ne l’assume pas du tout (du moins pour l’instant car j’ai bien l’intention d’y remédier). Pour moi tout en moi est négatif. Mon hypersensibilité est négative, et de fait, je suis négative. A près de 65 ans, j’ai envie de voir autre chose de moi, mon coté positif, et de le montrer à mes enfants et petits enfants. Mais surtout être enfin libre!
    Des années de psychothérapie n’y ont pas fait grand chose car aucun de ces spécialistes n’a prononcé le mot! Il me faut trouver le bon accompagnateur(trice)! Je vais aller chercher ce livre et j’espère que d’icinquelques temps je ne cocherai plus autant d’items relatif à l’hypersensibilité.

  8. J’ai 15 ans et j’ai découvert que j’étais hypersensible , il y a quelques mois. Je ne comprenais pas comment je fonctionnait et ne voyait aucun avantage à être hypersensible. Mais maintenant j’ai réalisé le don de Dieu que j’ai en moi.

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