À notre époque, qui ne rêve pas d’arrondir ses fins de mois avec un peu plus d’argent ? Souvent, le hic, c’est qu’on ne sait pas par où commencer pour augmenter nos revenus. Dans cet article, je vais te montrer une méthode qui marche, que j’utilise moi-même, pour vendre tes services en ligne et voir les résultats rapides.
Premier pas : Plonge dans le freelancing en ligne
Pour commencer, il te faut une plateforme où proposer tes talents. Je te conseille vivement ComeUp (anciennement 5euros.com) pour un public francophone et/ou anglophone, et Fiveer pour toucher une audience internationale.
Étape 1 : Crée ton profil et choisis ton service
Rends-toi sur ComeUp et/ou Fiveer et crée ton compte. Tu y trouveras une multitude de catégories de services. Que tu sois graphiste, rédacteur, développeur web, ou autre, tu trouveras sûrement quelque chose qui te correspond.
Il y a de nombreuses catégories de services et je suis sûr qu’il y en a une où tu pourrais proposer un service:
- Design et Graphisme
- SEO et communication
- Audiovisuel
- Site et développement
- Rédaction
- Réseaux sociaux
- Business
- Formations et Coaching
- Vie quotidienne
Comme tu peux le voir, la liste est très diversifiée. Je te laisse maintenant passer à l’étape numéro 2.
Étape 2 : Mise en place de ton micro-service
Maintenant que tu as une idée du service que tu pourrais vendre. Tu peux soit te former si tu ne penses pas à être à la hauteur (plein de formation pas chère ici) ou bien créer le micro-service si tu as déjà les compétences nécessaires.
Je te conseille avant de créer ton service de regarder ce que fait la concurrence. Si tu veux faire des logos, mets-toi dans la peau de quelqu’un qui cherche à demander un service de création de logo. Regarde et inspire-toi de ce que font les autres (de préférence les meilleurs) pour créer ensuite ton propre micro-service.
Attention à ne pas faire de copier-coller. Il faut seulement t’inspirer pour voir ce qui fonctionne !
Étape 3 : Rends visible ton micro-service
Plus tu proposes un service où il y a de la concurrence, et moins tu seras visible par les clients.
Alors au début, je te conseille de proposer un service plus attractif que les autres au niveau du tarif. Par exemple, créer 2 logos de plus que ce que font les autres au même tarif.
Au début, tu ne vas pas être très rentable mais l’objectif est que tu puisses rapidement avoir des notes afin que l’algorithme du site ComeUp te fasse monter dans les résultats de recherche.
Tu peux aussi partager ton service dans des groupes facebook spécialisés sur le sujet de ton service (sans faire de SPAM).
Tu peux aussi faire un beau visuel pour attirer l’œil au premier regard des clients potentiels, voir même tu peux faire une vidéo.
Propose un délai de livraison très rapide. C’est très agréable de demander un service et se dire qu’on va le recevoir le soir même.
Si tu as une vitrine de ce que tu as déjà accompli, alors c’est un avantage qu’il te faut utiliser. Si tu fais des visuels, alors montre des exemples dans les photos de ton service.
Etape 4 : Augmente tes tarifs et enrichis ton offre
Une fois que tu as réalisé quelques ventes et que tu as des bonnes notes, ou même avant, tu peux ajouter des options à tes micro-services.
Par exemple, si ton service de base c’est de traduire un texte de 300 mots, tu peux proposer que le texte soit amélioré en plus d’être traduit. Et tu peux demander plus d’argent pour cela.
Ou alors tu peux tout simplement augmenter le prix de ton service ou bien la quantité que tu fournis pour le même prix.
Conclusion : C’est parti !
Lancer un micro-service en ligne, c’est à la portée de tous et ça prend juste quelques minutes. En suivant ces conseils, tu peux vraiment commencer à gagner plus chaque mois. Alors, qu’est-ce que tu attends ? Lance-toi sur ComeUp et Fiverr et transforme tes compétences en cash.
Le passage de la micro-entreprise à l’entreprise individuelle
Pour démarrer une activité de prestation de services, un porteur de projet peut choisir de devenir micro-entrepreneur, en vue de bénéficier des avantages fiscaux qu’offre ce statut. En effet, les micro-entreprises se créent très facilement et leurs exigences en termes de gestion sont bien plus simples que dans le cas des autres entreprises.
Mais au fur et à mesure que l’entreprise évolue, le dirigeant peut ressentir le besoin de passer d’une micro-entreprise à une entreprise individuelle. Ce passage est même obligatoire dans certains cas. Mais qu’implique-t-il ? Quelles démarches faut-il suivre quand on désire passer de la micro-entreprise à l’entreprise individuelle ; et quels changements interviennent suite à cette opération ?
Le présent article, rédigé pour vous par le site Captain Contrat, vous éclaircit par rapport à ces interrogations.
Les cas de passage d’une micro-entreprise à une entreprise individuelle
Rappelons d’entrée qu’un micro-entrepreneur est déjà une entreprise individuelle. En effet, le régime de micro-entreprise n’est qu’un régime fiscal et social ajusté avec une comptabilité simplifiée. Mais pour continuer à bénéficier des avantages de ce régime simplifié, le code des impôts prévoit deux seuils de recettes à ne pas dépasser. En 2018, ces seuils sont de :
Si votre micro-entreprise marche bien et que vous franchissez lesdits seuils au cours d’une année N, vous basculez automatiquement en entreprise individuelle classique à compter du 1er janvier de l’année N+1.
Par ailleurs, sans dépasser les deux seuils évoqués ci-dessus, un micro-entrepreneur peut décider de changer le régime de son entreprise. Plusieurs raisons peuvent justifier la décision comme par exemple de l’augmentation de charges de fonctionnement.
En effet, comme vous devez déjà le savoir, avec le statut de micro-entrepreneur, le fisc ne tient pas compte des charges réelles pour déterminer les impôts et charges sociales. Ces derniers sont calculés après avoir appliqué un abattement forfaitaire au chiffre d’affaires déclaré. En 2018, ces abattements sont de :
Si étant un micro-entrepreneur, vos charges réelles dépassent les abattements forfaitaires ci-dessus, alors vous avez tout intérêt à passer de la micro-entreprise à une entreprise individuelle classique.
Le changement de régime se fait sans démarche outre mesure. Il suffit d’adresser au CFE – centre des formalités d’entreprise – compétent, un courrier indiquant la décision de renonciation au régime de micro-entrepreneur.
Le courrier doit être envoyé au plus tard le 31 décembre de l’année en cours, si vous souhaitez bénéficier du changement de régime à partir du 1er janvier de l’année suivante.
Quels changements interviennent après le changement de régime ?
Comme vous vous en doutez, une micro-entreprise subit de nombreux changements lorsqu’elle se transforme en entreprise individuelle. Ces changements sont relatifs à la comptabilité, à la fiscalité et aussi aux cotisations sociales.
Sur le plan de la comptabilité, il faut noter que les obligations d’une entreprise individuelle sont plus lourdes que celles d’une micro-entreprise. En effet, le dirigeant d’une entreprise individuelle doit :
Notons ici que les factures de l’entreprise doivent être mises à jour après le changement de régime. En effet, dans les entreprises individuelles, les factures comportent certaines mentions obligatoires ne figurant pas sur celles des micro-entreprises.
Sur le plan fiscal, l’entrepreneur ne bénéficie plus de l’abattement forfaitaire évoqué dans le paragraphe précédent. Il est imposé sur son bénéfice réel, avec une prise en compte de ses charges.
En ce qui concerne les cotisations sociales, le changement est relatif à la méthode de calcul. En effet, pour un micro-entrepreneur, les charges sociales sont calculées en appliquant un taux fixe aux recettes enregistrées. Mais pour une entreprise individuelle, le calcul ne se fait plus sur les recettes mais sur le bénéfice réalisé. On applique à ce dernier, un taux moyen généralement compris entre 40 à 45%. Toutefois, l’entrepreneur reste toujours affilié au régime des travailleurs indépendants.
Pour finir, notons qu’il est conseillé aux dirigeants d’entreprises individuelles d’adhérer à un organisme de gestion agréée (OGA). L’objectif est d’éviter la majoration de 25% appliquée aux sociétés non soumises à l’IS (impôts sur les sociétés) et imposées selon le régime réel.
Et la TVA ?
Les petites sociétés peuvent demander au service des impôts, sur courrier simple, à ne pas être imposable à la TVA, dès lors que leur chiffre d’affaires demeure inférieur à :
Ces seuils sont les anciens seuils de « micro-entreprise » qui n’ont pas été doublés pour la TVA.
Au-delà, et même pour une micro-entreprise, on est soumis à la TVA.
Une entreprise individuelle, même au chiffre d’affaires inférieur à ces seuils peut demander à être soumise à la TVA. Si elle a beaucoup d’achats auprès d’entreprises soumises à la TVA et que ses clients sont aussi des sociétés soumises à la TVA, ceci peut être intéressant.
Si la société peut ne pas facturer la TVA à ses clients (particuliers), alors c’est un avantage commercial.
La question de la TVA est à examiner séparément et en prenant en compte toutes les conséquences (dont les obligations comptables qui en résultent).
En résumé
Notons que le passage d’une micro-entreprise à une entreprise individuelle peut se faire de façon automatique ou volontaire. Il est automatique lorsque l’entreprise franchit le seuil de recettes prévu par le code des impôts ; et volontaire lorsque sans franchir le seuil, le micro-entrepreneur choisit lui-même de procéder à un changement de régime.
Pour ce faire, il adresse simplement un courrier au CFE du siège de l’entreprise.
Lorsqu’on procède à un changement de régime, il est important de faire attention aux changements qui interviennent. Le passage d’un régime à un autre peut avoir beaucoup d’avantages, mais également des inconvénients. Il ne faut donc pas le faire en fonction d’une situation ponctuelle mais en réfléchissant à son intérêt à moyen et long terme.